Informations trompeuses

Kent Jeffreys, lundi 16 juin 1997

Nombre des livres et documentaires sur Roswell indiquent qu'il est hautement probable, si ce n'est certain, que les débris récupérés était ceux d'une soucoupe volante écrasée. Certaines de ces informations, cependant, sont trompeuses ou inexactes. Elles vont d'histoires fabriquées de la part de témoins apparemment crédibles à de l'exagération et la présentation sélective de faits.

Dans certains cas, il s'agit plus probablement d'un cas d'excès de zèle de la part d'auteurs que d'une tromperie intentionnelle. Dans d'autres cas, la crédibilité est étirée au-delà des limites. Par exemple, après la conclusion de l'histoire dans le film Roswell, des déclarations de faits prétendues just avant les crédits nous informent que Jesse Marcel, Sr., mourut en 1986 et que depuis lors, plus de 350 témoins de l'événement ont accepté de parler. En réalité, un nombre particulièrement réduit de personnes ayant vu les débris, on peut douter que ne serait-ce que 1/10ème de ce nombre de témoins puisse être produit.

En rétrospective, il y a beaucoup de choses sur Roswell dont j'aurais souhaité qu'elles soient mises en questions de manière plus approfondie, dès le départ. Par exemple, j'ai reçu une lettre très intéressante, datée du samedi 20, écrite sur le stationary d'une grande organisation ufologique respectée. L'auteur de la lettre, en plus d'être un membre du comité directeur de cette organisation, était un chercheur sur Roswell bien connu et le co-auteur d'un des livres principaux sur le sujet. Je n'avais pas de raison de remettre en cause sa crédibilité.

Une partie de la lettre indique :

...un voyage très important au Nouveau-Mexique où nous avons secured un autre témoin de 1ʳᵉ main des corps. Ceci amène notre total à HUIT (souligné dans l'original) avec les prospects supplémentaires.

Ma pensée immédiate fut que si ces témoins (secrets et principalement militaires, me disait-on) pouvaient être convaincus de se sortir de l'ombre, nous would be able to break the Roswell case wide open. La lettre représentait un tournant majeur dans mon soutien et mon implication dans l'enquête sur un ovni écrasé à Roswell.

J'ai par la suite retained, à mes propres frais, un des principaux cabinets juridiques de Washington (D.C.) pour offrir des conseil aux 8 témoins dans l'espoir de les encourager à sortir de l'ombre. En septembre 1993, je me suis arrangé pour que 2 des attorneys du cabinet voyagent au Nouveau-Mexique, où ils devaient être put in to ch avec 3 des 8 témoins secrets supposés. Une fois les attorneys arrivés à Roswell, cependant, ils furent mis en contact avec seulement 1 de ces témoins. J'apprendrai plus tard que ce témoin particulier que l'on qualifiait de secret était déjà connu d'autres chercheurs et que cette histoire était considérée outlandish et incroyable ? une évaluation à laquelle j'adhère maintenant complètement.

Envoyer les 2 attorneys au Nouveau-Mexique fut une dépense énormément coûteuse en temps et en ressources. Le chercheur et auteur qui écrivit la lettre du samedi 20 mars 1993 parlant des 8 témoins fut, lui-même, finalement discrédité. Bien qu'étant un individu très personable, il se révéla être moins qu'honnête. Il fut par la suite évincé du comité de l'organisation ufologique a laquelle il était affilié et son co-auteur, un chercheur toujours respecté, désavoua toute association avec lui. Quant aux 7 autres témoins "secrets", on n'en a plus jamais entendu parler depuis.