L'histoire qui suit ? un exemple de type d'observation qui forme le cœur de la question ovni ? a été sélectionné par le sous-comité ovni de l'AIAA pour publication non seulement en raison de son contenu troublant, mais aussi en raison de la multiplicité des observations. L'auteur, un ancien membre du "Comité Condon" (équipe d'étude sur les ovnis ed l'Université du Colorado), discute le cas, mais ne propose pas d'explication. Cette étude de case vise à permettre au lecteur de goûter aux éléments du résidu d'observations sous-jacent à la controverse ovni.
Par une agréable soirée d'août 1956, le
superviseur de l'observation de nuit au Centre Radar de Contrôle de Traffic Aérien (RATCC), un officier non
commissionné de la Force Aérienne U.S., fut startled par un appel téléphonique
de l'installation radar GCA (Approche au Sol Contrôlée) de Bentwaters (voir carte) demandant, Avez-vous des cibles
sur vos écrans voyageant à 4000 miles/h ?
Ainsi commença un des épisodes d'ovni radar-visuel les plus étranges
et les plus dérangeants connus.
Il existe un très long et troublant rapport sur l'incident de Lakenheath-Bentwaters dans les archives du project Bluebook de l'U.S. Air Force (le projet Bluebook était le nom de l'enquête de l'U.S. Air Force sur les ovnis). En au moins 3 fois distinctes des échos radar non-identifiés (ERNIs) furent détectés par l'unité GCA à Bentwaters avant le contact téléphonique avec Lakenheath ; et bien qu'il s'agisse d'événements particulièrement intéressants en eux-mêmes, ils n'impliquèrent pas de contacts visuels et aériens confirmatoires. Un récit détaillé de ces 3 premiers contacts radar peut être trouvé dans un article antérieur de James McDonald s2FSR 16, "UFOs over Lakenheath in 1956," 1970, pages 9-17, "Scientific Study of Unidentified Flying Objects", (Bantam Books, 1969 ; hereafter refered to as the "Condon Report") n'en contient aucun récit parce que les dossiers pertinents de Bluebook furent obtenus trop tard pour être inclus. Le Rapport Condon contient bien un récit indépendant de l'incident principal à Lakenheath, tel que rapporté par le superviseur de surveillance nocturne, non trouvé dans le dossier Bluebook ; ce rapport distinct constitue le récit le plus cohérent des événements à Lakenheath.
Suit une brève description des événements à Bentwaters, baseée sur le dossier Bluebook, l'incident de Lakenheath sera décrit ici principalement sur la base du récit du superviseur de la surveillance nocturne.
Les 4 événements à la GCA de Bentwaters prirent cet ordre :
La taille du blip lorsqu'il fut détecté était celle d'une cible d'appareil normal.[Elle]
diminua de taille et d'intensité au point de disparition avant de traverser la totalité de l'écran radar.
Quelques mn plus tard, disons en gros à septembre 1971 à 21:35, un groupe de 12 à 15 ERNIs fut repéré sur le PPI à 8 miles environ au sud-ouest de Bentwaters (n° 2 sur la carte). Ces échos
apparaissaient comme des cibles normales, et
les vérifications normales effectuées pour déterminer les défaillances possibles du radar de la GCA n'indiquèrent rien de techniquement incorrect.Ces ERNIs semblèrent se déplacer en groupe vers le nord-est à des vitesses variables rapportées entre 80 et 125 miles/h. Le groupe couvrait une
zone de 6 à 7 milessur l'écran. Ces échos
s'atténuèrent considérablementen un point à 14 miles au nord-est de Bentwaters, mais furent repérés en un point à environ 40 miles au nord-est de Bentwaters lorsqu'ils fusionnèrent en un écho unique et fort
plusieurs fois plus grand qu'un retour de B-36 dans des conditions comparables.Cet écho unique resta stationnaire au point de 40 miles au nord-est de Bentwaters pendant 10 à 15 mn, puis se déplaça au Nord-Est sur 5 à 6 miles, s'arrêta à nouveau pendant 3 à 5 mn, et partit finalement hors de portée (50 miles) du radar à septembre 1971 à 21:55. La vitesse moyenne apparente du groupe d'ERNIs durant le moment où il était en mouvement peut être facilement calculée entre 290 et 700 miles/h (58 miles en 5 à 12 mn ? à nouveau différant de l'estimation de l'opérateur).
dépassant 4000 miles/h, mais les valeurs de temps et de distance indiquèrent une vitesse grossière de 12 000 miles/h. Tous les retours
semblaient normaux, à l'exception du dernier, qui était légèrement plus faible que le reste. L'opérateur radar indiqua que le
[retour] avait disparu... en se déplaçant rapidement hors du motif de radiation GCA.Aucun autre ERNIs supplémentaire n'est mentionné dans le rapport Bluebook sur l'incident de Bentwaters ; et considérant la confusion qui prévalait aux moments rapportés dans les rapports Bluebook et la similarité des pistes et vitesses signalées, il est possible que cet ERNI et le n° 4, qui fut à l'origine de l'appel téléphonique à Lakenheath, pourraient en fait être le même.
2000 à 4000 miles/h.Sur la carte montrée à droite, la piste de l'ERNI semble identique avec le n° 3 à l'exception du point de disparition. Cet ERNI
disparut alors sur l'écran à 2 miles à l'est de la station et apparut immédiatement sur l'écran à 3 miles à l'ouest de la station ... il disparut à 30 miles à l'ouest de la station sur l'écran.Si le mot
immédiatementsignifie que l'ERNI fut repéré sur le même sweep PPI, après une rotation de 180 ° d'est en ouest, cela impliquerait que le mouvement apparent avait couvert 5 miles en 1 s, une vitesse inférée de quelque 18000 miles/h. À ce rythme l'ERNI aurait couvert la piste de 60 miles en 12 s environ (6 balayages du PPI). Comme indiqué, cela aurait pu être l'ERNI n° 3 du rapport Bluebook sur Bentwaters, qui est estimé à 12 000 miles/h, bien que les temps rapportés soient differents.
À ce moment, quelque de la station GCA de Bentwaters appella la station RATCC de Lakenheath en demandant au
superviseur de la surveillance de nuit qui s'y trouvait s'il avait des cibles à 4000 miles/h
sur ses écrans et
décrivant la piste de l'ERNI n° 4. L'appelant indiqua que la tour de contrôle de Bentwaters avait signalé avoir vu une
lumière blanche brillante passer au-dessus du terrain d'est en ouest à une vitesse terrible et environ 4000 pieds
d'altitude
, alors qu'au même moment le pilote d'un appareil C-47 survolant la station à une altitude de 4000
pieds signalait une lumière brillante striait sous son appareil voyageant d'est en ouest à une vitesse terrible
.
Le superviseur de la surveillance de Lakenheath, bien qu'à l'évidence sceptique à propos de ce signalement, demanda
immédiatement l'ensemble de ses contrôleurs de commencer à scruter les écrans radar... utilisant tout le MTI
(indicateur de cible en mouvement), qui éliminait entièrement tous les retours du sol.
Peu après que cette recherche a commencé, 1 des contrôleurs remarqua un écho stationnaire sur les écrans à une
position indiquée entre 20 et 25 miles au sud-ouest de Lakenheath. Notez la position de ce contact initial sur la
carte ; elle est presque directement en ligne avec la trajectoire des ERNIs n° 3 et 4 d'après le rapport de
Bentwaters. Bien que le MTI devrait avoir éliminé le retour de toute cible se déplaçant à moins de 40 à 50 nœuds, le
personnel radar ne put détecter absolument aucun mouvement
de cet ERNI. Le superviseur d'observation appella
l'unité GCA de Lakenheath pour voir s'ils avaient le même écho sur leur écran et ils confirmèrent que la cible
était sur leur écran au même endroit.
Alors que le personnel du RATCC de Lakenheath regardait cet ERNI, il
commença soudain à se déplacer en une direction Nord-Nord-Est à une vitesse qu'ils calculèrent par la suite être entre
400 et 600 miles/h. Selon leurs mots, il n'y avait pas de ... construction de cette vitesse ? elle était constante
de la seconde où elle a commencé jusqu'à ce qu'il s'arrête.
Le supervisor d'observation contacta le personnel de commandament de la base aérienne locale et les tint informés des événements à partir de ce point. L'ERNI fit plusieurs changements de direction toujours en ligne droite, et toujours à environ 600 miles/h sans accélération ou déceleration apparente ? les changements variant en longueur indiquée de 8 à 20 miles, avec des épisodes stationnaires de 3 à 6 mn intervenant.
Il y eut des observations visuelles à Lakenheath durant cette période, mais les rapports de ceux-ci jettent le
trouble et sont non concluants. Peut-être plus significatives sont les déclarations de l'officier d'enquête selon
lesquelles 2 ensembles radar [GCA de Lakenheath et RATCC] et 3 observateurs au sol rapportent substantiellement la
même chose, et le fait que le radar et les observations visuelles au sol aient été faites
sur son
accélération rapide et ses arrêts abrupts prète certainement
[du crédit] au rapport
.
Après environ 30 à 45 mn
, ou septembre 1971 à 23:40 à septembre 1971 à 23:55, la RAF envoya
un appareil de chasse nocturne de Havilland "Venom" de Havilland
pour examiner l'ovni de Lakenheath.
(A ce point, les récits du superviseur d'observations de nuits de Lakenheath et du rapport du Projet Bluebook divergent. D'abord, le superviseur d'oservation
dit que l'appareil venait d'un terrain près de Londres et fut repéré sur le radar du RATCC entrant par le sud-ouest à
une portée de 30 à 45 miles de Lakenheath. D'après le dossier Bluebook, le chasseur décolla de la station RAF de Waterbeach (voir carte), qui se trouve à seulement 20 miles au sud-ouest de
Lakenheath et bien déjà dans la portée radar ? donnée comme 50 à 60 miles pour des cibles à 5000 pieds ou au-dessus.
Ensuite, le superviseur d'observations raconte que le Venom fut dirigé vers l'ERNI qui était alors stationnaire (n° 5)
à une position à environ 16 miles au Sud-Ouest de Lakenheath, et que ce fut le 1er et seul contact avec un
ovni. D'après le récit de Bluebook, l'appareil vola au-dessus de Lakenheath et fut
dirigé sur une cible radar à 6 miles à l'est du terrain (n° 6). Le pilote indiqua qu'il avait une lumière blanche
brillante en vue et allait y voir de plus près. À 13 miles à l'ouest [de Lakenheath] il signala avoir perdu la cible
et la lumière blanche
[N.B. ? cela implique que le pilote avait l'inconnu sur son radar embarqué ainsi qu'un
contact visuel]. Le RATCC de Lakenheath le dirigea vers (vraissemblablement) une autre cible à 10 miles à l'est de
Lakenheath et le pilote indiqua que la cible était sur radar et qu'il "verrouillait." Cette cible devait être l'ERNI
n° 5, identifié par le superviseur d'observation comme étant à environ 16 miles au Sud-Ouest de Lakenheath. À
l'exception de cette anomalie, le récit du superviseur d'observation de Lakenheath s'accorde avec le dossier Bluebook à partir d'ici sur pratiquement tous les détails).
Le chasseur Venom fut dirigé par le radar RATCC to the sight of the ERNI, qui (d'après le superviseur d'observation
de nuit) était stationnaire à ce moment entre 15000 et 20000 pieds à environ 16 miles au sud-ouest de Lakenheath. Peu
après Lakenheath dit au pilote que l'ERNI était à 1/2 mile devant l'intercepteur, le pilote dit par radio, Roger,
...J'ai mes armes verrouillées sur lui
(le pilote fait référence à un système radar de contrôle des tirs). Ce
pilote dit plus tard à un enquêteur de l'U.S. Air Force que l'ERNI était la cible la plus claire que j'ai jamais
vue au radar.
Il y eut une brève pause après que le pilote du Venom a dit qu'il avait un verrouillage de ses
armes sur l'ERNI puis il dit, Où est-il passé ? Est-ce que vous l'avez toujours ?
Le RATCC de Lakenheath
l'informa que l'ERNI avait fait un mouvement de cercle rapide et s'était posté derrière le Venom. Le pilote confirma
alors que la cible était derrière lui et dit qu'il allait essayer de la bousculer. Aucun radar de queue n'étant
mentionné, le pilote a probablement vu l'ovni derrière lui.
N° | Heure | Contacts radar | Contacts visuels | Remarques |
---|---|---|---|---|
1 | 21:30 Z | GCA de Bentwaters, AN/MPN-11A. | Non confirmé. | Pas une PA. |
2 | ~21:35?21:55 Z | GCA de Bentwaters. | Non confirmé. | PA possible. |
3 | 22:00 Z | GCA de Bentwaters. | Non confirmé. | Pas une PA ; peut-être comme le n° 4. |
4 | 22:55 Z |
|
|
Pas une PA ; le n° 5 pourrait avoir été le même "objet". |
5 | 00:10?03:30 Z |
|
Observation au sol non confirmées.
|
Pas une PA ou disfonctionnement radar ; pourrait avoir été le n° 4 venant de Bentwaters. |
Le pilote de l'intercepteur Venom tenta de nombreuses manœuvres d'évasion, mais fut incapable de perdre l'ERNI, que
le radar RATCC de Lakenheath continuait à suivre comme un écho distinct derrière l'écho de l'appareil ; ceci implique
que la séparation était supérieure à environ 500 pieds. D'après le rapport Bluebook, le pilote indiqua qu'il était incapable de
"secouer" la cible hors de sa queue et demanda une assistance.
Au bout de 10 mn environ, le 1er pilote de Venom,
qui avait l'air plutôt effrayé
, dit qu'il retournait à la base parce qu'il allait manquer de carburant. Il
demanda au RATCC de Lakenheath de lui dire si l'ERNI l'avait suivi sur les écrans radar. D'après en superviseur
d'observation de Lakenheath, l'ERNI ne sembla suivre le Venom que sur une courte distance
alors que le pilote
se dirigeait au SSO vers Londres [ou Waterbeach], puis reprit un aspect stationnaire.
Un 2d Venom fut dirigé par le RATCC de Lakenheath RATCC vers la position de l'ERNI ; mais avant d'être assez près pour répérer quoi que ce soit, il dit par radio qu'il avait une défaillance moteur et retournait à la base. La conversation suivante fut suivie par le superviseur d'observation de Lakenheath entre les 2 pilotes de Venom :
N° 2 : Tu as vu quelque chose ?
N° 1 : J'ai vu quelque chose, mais que je sois damné si je sais ce que c'est.
N° 2 : Qu'est-ce qui s'est passé ?
N° 1 : Il - ou ça - s'est placé derrière moi et j'ai fait tout ce que j'ai pu pour me mettre derrière lui, mais
je n'ai pas pu. C'est la plus damnée chose que j'aie jamais vue.
Le pilote du Venom n° 1 indiqua également qu'il avait eut un verrouillage radar de son armement pendant plusieurs
secondes et donc qu'il y avait là quelque chose qui était solide.
Suivant cette "chasse" étrange, l'ERNI ne disparût pas immédiatement du radar du RATCC de Lakenheath. Selon les mots
du superviseur d'observation nocturne, la cible fit un ou deux autres petits mouvements, puis quitta notre
couverture radar en direction du nord ? avec une vitesse toujours autour de 600 miles/h. Nous avons perdu la cible à
la limite nord à 50-60 miles environ, ce qui est normal si l'appareil ou la cible est à une altitude inférieure à
5000 pieds (en raison du lobe de radiation de ce type de radar [un CPS-5]).
L'heure de la perte de contact ne
fut pas donnée par le superviseur d'observation ; d'après le dossier Bluebook l'heure était d'environ septembre 1971 à 03:30.
Le superviseur d'observation nocturne indiqua également que toutes les vitesses dans ce rapport furent des
vitesses calculées sur la base du temps et de la distance couverte sur le radar. Cette vitesse fut calculée de
nombreuses fois ce soir-là...
Les interprétations et analyses ayant été faites de cet incident d'ovni intriguant sont presque aussi nombreuses que
les enquêteurs eux-mêmes. L'officier enquêteur de l'U.S. Air Force écrivit : Mon analyse des observations est qu'elles étaient
réelles et non les not figments de l'imagination. Le fait que 3 dispositifs radar aient repéré les cibles
simultanément est certainement concluant pour qu'une cible ou un objet ait été dans les airs. Les manœuvres de
l'objet étaient extraordinaires ; cependant, le fait que les observations radar et au sol aient été faites sur son
accéleration rapide et ses arrêts brusques accordent [crédit] au rapport. Il n'est pas considéré que ces
observations aient eut une quelconque origine météorologique ou astronomique.
Nous citons cette déclaration,
bien qu'il ne s'agisse pas vraiment des mots d'un enquêteur méticuleux et scientifique.
J. Allen Hynek, le consultant sur les ovnis bien connu de l'Air
Force, écrivit en partie : Il semble hautement improbable, par exemple, que les météores Perseides aient pu être la cause des
observations, en particulier au regard de la déclaration des observateurs selon laquelle des étoiles filantes
étaient exceptionnellement nombreuses ce soir-là, impliquant ainsi qu'ils n'étaient pas capables de distinguer les 2
phénomènes. De plus, si quelque crédit peut être donné aux manœuvres des objets tels qu'observés visuellement et au
radar, l'hypothèse météore doit être exclue.
Le Rapport Condon dans son analyse de l'incident indique : En
conclusion, bien que des explications conventionnelles ou naturelles ne puissent être exclues, leur probabilité semble
faible dans ce cas et la probabilité qu'au moins 1 cas d'ovni authentique ait été impliqué semble honnêtement
élevée.
La signification de cette dernière phrase a intrigué certains enquêteurs par la suite ; dans ce contexte
un ovni authentique
voulait précisément impliquer que : il y avait un objet matériel, il volait (au sens de se
déplacer dans l'air) et il était (à l'évidence) non identifié. Cela ne voulait pas signifier, par exemple, que l'ovni
était nécessairement d'origine extraterrestre.
Dans le chapitre 5 du Rapport Condon, Analyses optiques
et radar de cas sur le terrain, l'analyse de ce rapport conclut avec : En résumé, ceci est le cas plus
intriguant et inhabituel des dossiers radar-visuels. Le comportement apparemment rationnel, intelligent de l'ovni
suggère un appareillage mécanique d'origine inconnue comme l'explication la plus probable de cette observation.
Cependant, au regard de la faillibilité inévitable des témoins, des explications plus conventionnelles de ce
signalement ne peuvent être entièrement exclues.
Philip Klass considère que le radar RATCC de Lakenheath ne fonctionnait pas correctement à cause d'une unité MTI défaillante ; il pense qu'une fois que les éléments radar auront reçu une explication, le reste peut être expliqué par une confusion des témoins ou des causes conventionnelles.
Le lecteur pourrait tirer des propres conclusions quant à laquelle des "explications" ci-dessus semble la plus probable. Cependant, il est intéressant de mettre en avant certaines choses en synthèse :
La "dispparition" de l'ERNI n° 4 alors qu'il survolait la station GCA de Bentwaters fut mentionnée dans le Rapport Condon comme suggérant une PA
[propagation
anormale], et elle l'est donc. The elevated-layer partial reflection phenomenon that causes this type of AP involves a
reflection coefficient that is typically proportional to the inverse sixth power of the elevation angle of the radar
beam (cf. Wait, 1962; Thayer 1970). Thus caused by a moving layer, if such a false target appears to approach the
radar site, the signal will drop below the noise level when the beam elevation exceeds some critical angle; the false
target will often reappear on the other side of the radar when the beam angle once more drops below the critical
value. With a fixed-elevation PPI display radar. this results in a "zone of invisibility" around the site with a
radius on the order of 5-15 mi. in which the target disappears.
Two additional factors seem to point to AP as a possible cause for ERNI No.4 :
However, a strong factor argues against the AP hypothesis in this instance: the ERNI was moving almost opposite to the prevailing winds. In addition, because of the apparent speed of the ERNI, it should have reappeared about 3.5 mi. west of the radar on the second PPI sweep after "losing" it 2 mi. east (on the first sweep it should have been almost over the radar, and probably not visible to it), so that the "asymmetry" can be assigned to the "digital" sampling by the PPI sweep-scan display. It is therefore most unlikely that ERNI No. 4 was caused by AP, a conclusion also reached in the Condon Report.
The Lakenheath episode (ERNI No. 5) is even more unlikely to have been caused by AP. That the complicated, stop-and-go maneuvers described by the Lakenheath nightwatch supervisor could have been caused by AP returns, and at that on two different radars operating on different frequencies and scan rates, is almost inconceivable. Ghost echoes have often been observed that will appear to "tail" an aircraft echo ? sometimes the radar will even track a jet-exhaust plume ? but such echoes never stop following the aircraft and become stationary, as did the Lakenheath ERNI.
In summary, although AP may possibly have been a factor in the No. 2 Bentwaters sighting, it is not possible to assign the rest of the events reported to propagation effects, even aside from the visual confirmations.
Possible malfunction of radar equipment, and especially possible malfunction of the MTI on the Lakenheath RATCC radar, has been suggested as a cause of these UREs. It is true that a malfunctioning MTI unit could conceivably produce false echo behavior similar to that observed at Lakenheath. However, the coincident observation of the ERNI by the Lakenheath GCA radar, a different type, and later by the Venom's airborne radar, seems to rule out this hypothesis. The detection of an apparently stationary target while the radar was on MTI is not as surprising as it seems. A vibrating or rapidly rotating target will show up on MTI radar even if it is not otherwise in motion.
Thus, none of the conceivable "simple" explanations for the events at Bentwaters and Lakenheath seems to hold up under investigation. Moreover, the credibility of the accounts is increased by the number of redundant radar and visual contacts made coincidentally. The table [at the end of this text] summarizes these redundancies, which are seen to be present primarily for events No. 4 and 5 (Bentwaters ERNI-UFO No. 4 and the Lakenheath UFO).
One slightly disturbing aspect of these contacts is that the Lakenheath RATCC radar operators failed to "pick up" Bentwaters UREs I through 4, even though they should have been well within range. (A target at 5000 ft, for example, should have been visible anywhere west of the coastline in the vicinity of Bentwaters). Note that ERNI No. 1 was headed almost directly at Lakenheath at the time it was lost by Bentwaters GCA. Of course, it is possible that the radar did pick up these objects and that, for various possible reasons, the operators did not notice or report them.
En conclusion, avec 2 contacts hautement redondants ? le 1er avec radar au sol, combiné avec des observateurs visuels au sol et en avion, et le 2d avec un radar aérien, un observateur visuel en vol, et 2 radars au sol différents ? l'incident ovni de Bentwaters-Lakenheath représente un des cas d'ovni radar-visuel les plus significatifs. Prenant en considération la haute crédibilité des informations et la cohésion de la continuité des récits, combiné à un haut degré d'"étrangeté", il est également certainement un des incidents ovnis les plus dérangeants à ce jour.
Références :