Cas 2 ‑ Observation radar de l'USAF/RAF

Greenwich, Eté 1956

Enquêteur : Staff

Résumé

Au moins 1 ovni a été suivi par le radar de contrôle de traffic aérien (GCA) à 2 stations USAF-RAF, avec apparemment des observations visuelles correspondantes d'objets ronds, blancs se déplaçant rapidement et qui changeaient brusquement de direction. Une interception par des appareils de chasse de la RAF fut tentée ; 1 appareil fut dirigé vers l'ovni par le radar GCA et le pilote signala un contact avec le radar embarqué et un verrouillage de l'armement via le radar. L'ovni semblait tourner autour derrière l'appareil et le suivait malgré les manœuvres d'échappement du pilote. Le contact fut rompu lorsque l'appareil retourna à la base, en manque de carburant. La prépondérance de preuves indique la possibilité d'un ovni authentique dans ce cas. Le temps était globalement clair et la visibilité bonne.

Contexte

L'existence de ce cas très intéressant radar-visuel fut d'abord portée à l'attention de l'équipe du projet à l'hiver 1968 via la réception d'une lettre non solicitée d'un des principaux témoins, un officier non-commissionné à la retraite de l'USAF qui était le Watch Supervisor à la station GCA la nuit en question. Cette lettre est plutôt bien écrite, elle forme le récit le plus logique de ce cas d'ovni, elle est reproduite ci-dessous dans son intégralité.

Référence à votre étude sur les ovnis : vous avez probablement déjà cet élément dans votre dossier, mais, au cas où vous ne l'auriez pas, je vais brièvement le retracer et vous pouvez me contacter pour l'ensemble des détails si vous les désirez.

Je suis en retraite (20 ans de service)... de l'USAF. J'ai placé mes nom, grade, et numéro de matricule en haut de la page si vous désirez vérifier mon authenticité. J'ai été Contrôleur de Traffic Aérien pendant ma carrière au service et ait utilisé le radar les 16 dernières années dans le contrôle de Traffic Aérien. Je ne perdrais pas de temps à lister les types et lieux, bien que je puisse fournir tout cela si besoin.

En 1956, ...(je ne peux me souvenir de la date ou du mois exact), j'étais en service comme Watch Supervisor à... [GCA A] au Centre Radar de Contrôle de Traffic Aérien. C'était le tour de 17:00 à minuit. J'avais 4 ou 5 autres contrôleurs avec moi lors de ce tour. J'étais assis au bureau de Coordination du Superviseur et reçu un appel sur la ligne directe (en fait je ne suis pas sûr de quelle ligne il s'agissait). Quoi qu'il en soit, c'était le ... [GCA B] qui appelait et l'opérateur radar me demanda si nous avions des cibles sur nos écrans voyageant à 4000 miles/h . Ils disaient avoir vu un cible sur leurs écrans procéder d'un point à 30 ou 40 miles à l'Est... jusqu'à un point 40 miles à l'Ouest de ...[GCA B]. Le cible était passée directement au-dessus de la Station RAF de ... [GCA B] (également une Station USAF). Il disait que la tour avait signalé l'avoir vu passer et qu'elle avait juste apparu comme une lumière floue. Un vol C-47 passant au-dessus de la base à 5000 pieds d'altitude avait également signalé avoir l'avoir vue comme une lumière floue passant sous son appareil. Aucun rapport quant à la distance effective sous l'appareil. Je demandais immédiatement à tous les contrôleurs de commencer à scruter les écrans radar. J'avais chaque écran fixé sur une portée différente - un rayon de 10 miles à 200 miles de ... [GCA A]. A ce moment je ne contactais personne par téléphone j'étais plutôt sceptique sur ce signalement. Nous utilisions le MTI complet sur notre radar, qui éliminait complètement tous les retours du sol et les cibles stationnaires. Il y avait très peu ou pas de traffic ni de cibles sur les écrans, autant que je m'en souvienne. Cependant un contrôleur remarqua une cible stationnaire sur les écrans à environ 20 à 25 miles au Sud-Ouest. C'était inhabituel puisqu'une cible stationnaire aurait dû être éliminée à moins qu'elle se déplace à une vitesse d'au moins 40 à 45 noeuds. Et pourtant nous ne détections aucun mouvement. Nous regardions cette cible sur l'ensemble des différents écrans pendant plusieurs mn et j'appelais l'Unité GCA Unit à ... [A] pour voir si ils avaient aussi cette cible sur leurs écrans. Ils confirmèrent que la cible était sur leurs écrans dans la même localisation géographique. Alors que nous regardions, la cible stationnaire commença à se déplacer à une vitesse de 400 miles/h à 600 miles/h dans une direction Nord/Nord-Est jusqu'à atteindre un point à environ 20 miles Nord/Nord-Ouest de ... [A]. Il n'y eut pas de démarrage lent ou d'élaboration de cette vitesse — elle fut constante de la seconde à laquelle elle démarra jusqu'à son arrêt.

J'appelais et rapportais l'ensemble des faits à ce point, y compris le rapport initial du ... GCA [B], au ... Poste de Commandement... ... J'accroichais également dans in mon Officier Commandant de l'AFB et le Commandant de mon Unité (Escadron de Communications AFCS) sur mon switchboard. Et là avaient aussi pu être accrochés d'autres dont je n'était pas au courant. Je répétais tous les faits à ce moment et continuais à donner un rapport détaillé sur les mouvements et la localisation de la cible. La cible fit divers changements de localisation, toujours en ligne droite, toujours à environ 600 miles/h et toujours depuis un point en attente ou stationnaire jusqu'à son prochain arrêt à vitesse constante — pas du tout de build-up en vitesse — ces changements de localisation varièrent de 8 miles s à 20 miles en longueur — no set pattern at any time. Le temps passé stationnaire entre les mouvements varia de 3 à 4 mn jusqu'à 5 à 6 mn (peut-être même plus longtemps car j'étais occupé à répondre aux questions ? écoutant les théories, suppositions, etc. dont les gens de la ligne de conférence parlaient). Cela continua pendant un moment. Après j'imagine 30 à 45 mn, il fut décidé d'envoyer 2 intercepteurs de la RAF pour investiguer. Ce fut fait je pense par l'Air Force appelant la RAF et, après avoir entendu quel était le score, ils envoyèrent 1 appareil (le 2nd partit après que je le mentionnerai par la suite).

L'appareil intercepteur décolla de la Station RAF... et approcha.. [A] depuis le Sud-Ouest. Un contact radio et radar fut établi avec l'appareil d'interception de la RAF à un point entre 30 et 35 miles au Sud-Ouest... [et] inbound to... [A]. Au contact initial nous avons fourni au pilote de l'intercepteur l'ensemble de l'information de contexte sur l'ovni, sa (celle de l'intercepteur) distance présente et bearing from... [A]. Nous avons expliqué que nous ne savions pas quelle était l'altitude de l'ovni mais pouvions supposer qu'elle était au-dessus de 15 000 pieds et en-dessous de 20 000 pieds, du fait des caractéristiques operationelles du radar (radar de type CPS-5, je pense). Egalement nous mentionnèrent le signalement depuis le C-47 au-dessus de . . . [B] qui relayait l'histoire de la lumière qui passa sous lui. Son altitude était de 5000 pieds.

Nous avons immédiatement donné des directions à l'intercepteur pour le guider vers l'ovni. L'ovni resta stationnaire tout du long. Ce guidage de l'appareil d'interception se poursuivit. Nous continuâmes à indiquer à l'appareil d'interception sa direction vers l'ovni et sa distance de l'ovni à des intervalles d'approximativement 1 à 2 miles. Peu après nous avons dit à l'appareil d'interception qu'il se trouvait à 1/2 mile de l'ovni et qu'il était à 12 h par rapport à sa position. Il dit "Roger, ...Je viens d'avoir mes armes verrouillées sur lui." Puis il fit une pause et dit, "Où est-il passé ? Est-ce que vous l'avez toujours ?" Nous répondîmes, "Roger, il semble qu'il soit arrivé derrière vous et il est toujours là" [Il y avait maintenant 2 cibles ; 1 derrière l'autre, même vitesse, très proches, mais 2 cibles distinctes séparées].

Le 1er mouvement de l'ovni fut si rapide (faisant des cercles derrière l'intercepteur) ; j'ai l'ai complètement manqué, mais il fut observé par les autres contrôleurs. Cependant, le fait que cela ait eu lieu fut confirmé par le pilote de l'intercepteur. Le pilote de l'intercepteur nous dit qu'il essaierai de bousculer l'ovni et essaierai à nouveau. Il tenta tout ce qu'il pouvait ? il grimpa, plongea, fit des cercles, etc. mais l'ovni agissait comme s'il était collé juste derrière lui, toujours à la même distance, très près, mais nous avions toujours 2 cibles distinctes [Note : La résolution des cibles sur notre radar à la portée d'où elle étaient de l'antenne (environ 10 à 30 miles, toutes dans les secteurs Sud de... [A]) aurait été entre 200 et 600 pieds probablement. Plus proche que cela aurait donné 1 cible pour l'appareil et l'ovni. La plupart des spécifications indiquent que 500 pieds et le minimum, mais je pense que le fait que cela varie entre 200 et 600 pieds est plus proche de la vérité et, de plus, le paramétrage de l'équipement, les conditions atmosphériques, etc., aident également à déterminer ces nombres].

Le pilote de l'intercepteur continua à essayer et remuer l'ovni pendant environ 10 mn (approximation ? cela sembla plus long à lui comme à nous). Il continua à commenter occasionnellement et nous pouvions dire d'après la qualité tonale qu'il commençait à s'inquiéter, s'exciter et aussi être assez effrayé.

Il finit par dire, "Je retourne à la Station, ...[A]. Faites-moi savoir s'il me suit. Je commence à être à court de carburant." Le cible (ovni) le suivit seulement sur une courte distance, alors qu'il se dirigeait Sud-Sud-Ouest, et l'ovni s'arrêta et resta stationnaire. Nous informèrent l'intercepteur que la cible ovni avait arrêté de suivre et était maintenant stationnaire à environ 10 miles au Sud de ...[A] Il acquiesca ce message et presque immédiatement le 2nd intercepteur nous appela sur la même fréquence. Nous répondîmes et lui dirent que nous l'avertirions lorsque nous aurions une cible radar, afin que nous puissions établir un contact radar avec son appareil (il n'était pas sur le radar à ce moment, venant probablement de décoller et étant trop bas pour que nous puissions le répérer, ou trop éloigné ? nous avions la plupart des écrans sur portée courte, afin de pouvoir voir l'ovni de manière rapprochée sur une échelle plus petite). L'intercepteur n° 2 appela l'intercepteur n° 1 par son nom (Tom, Frank ? quel que fut son nom) et lui demanda, "As-tu vu quelque chose ?" Le n° 1 répondit, "J'ai vu quelque chose, mais que je sois damné si je sais ce que c'était." Le n° 2 dit, "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Le n° 1 dit, "Il est arrivé derrière moi et j'ai fait tout ce que j'ai pu pour me trouver derrière lui mais je n'ai pas pu. C'est la chose la plus damnée que j'aie jamais vu." Le n° 1 fit également la remarque à ce moment pour le n° 2 qu'il avait eu son radar verrouillé ce quoi que ce fut pendant juste quelques secondes et qu'il y avait donc quelque chose qui était solide. Le n° 1 bascula alors les fréquences sur la fréquence de sa base de décollage. Nous donnâmes au n° 2 la localisation de l'ovni et l'avons prévenu que nous ne l'avions toujours pas sur le radar, mais l'aurions probablement bientôt. Il attendit quelques secondes avant de répondre puis finit par dire, ...[A] _________ (signal d'appel d'identification d'appareil) ? je ne peux me souvenir quel signal d'appel ces appareils utilisaient. De retour à la base, mon moteur à des défaillances." Puis il quitta notre fréquence.

Tout au long de ceci nous avons tenu toutes les agences, ...informées sur tous les aspects, chaque mot qui était prononcé, tout.

Nous avons alors demandé quelle action ils voulaient entreprendre. Ils n'avaient pas d'autres suggestions et finirent pas nous dire de simplement continuer à regarder la cible et de leur faire savoir si quelque chose d'autre se produisait. La cible fit encore un ou deux mouvements, puis quitta notre couverture radar en direction du Nord ? la vitesse toujours à 600 miles/h environ. Nous avons perdu la cible au Nord à environ 50 à 60 miles, ce qui est normal si l'appareil ou la cible est à une altitude sous 5000 pieds (en raison du lobe de radiation de ce type de radar). Nous avons informé ...le Poste de Commandement de la Division Aérienne et ils dirent qu'ils en parleraient à tout le monde pour nous.

J'ai fait un rapport écrit sur tout ceci, en détails pour les officiers en charge de mon installation, et on me dit que à moins que je sois contacté plus tard pour une information supplémentaire, ils en prendraient soin. Je ne sais pas si un rapport CERVIS a été soumis sur cela ou non ? Je n'en ai plus entendu parler.

Toutes les vitesses dans ce rapports ont été calculées sur la base du temps et de la distance couverte sur le radar. Cette vitesse a été calculée de nombreuses fois ce soir-là et bien que cela soit arrivé il y a un bon moment, les élements de base sont corrects.

La Figure 1 montre une carte du contact tel que dessiné par le témoin.

Enquête

Ce cas ayant été découvert particulièrement tard dans le projet, l'enquête fut limitée à une demande d'informations supplémentaires du Projet Blue Book, et l'analyse des détails du cas disponibles par les enquêteurs familiers avec les anomalies de propagation radar et optique.

Des copies des dossiers du Projet Blue Book sur le cas furent reçues fin août 1968. Une quantité considérable de ces éléments est reproduite ci-dessous. Un des aspects intéressants de ce cas est la précision remarquable du récit du témoin tel que livré dans la lettre reproduite ci-dessus, qui fut apparemment rédigée de mémoire 12 ans après l'incident. Il y a un certain nombre d'anomalies mineures, principalement concernant les chiffres (the C-47 à 5000 pieds était évidemment en fait à 4000 pieds), et il semble avoir confondu l'identité de la position C avec B ; cependant, l'ensemble des principaux détails de son récit semblent être bien confirmés par le récit Blue Book.

Il y eut des observations auxiliaires à ...[C] à côté de celles qui intiguèrent la recherche d'onvi par l'Unité GCA de ...[A] mais des tentatives subséquentes d'interception aérienne n'ayant pas délivré de contact radar ni visuel, ces récits ne sont pas détaillés ci-dessous.

Figure 1 : Observation radar et interception USAF/RAF, 1956
Figure 1 : Observation radar et interception USAF/RAF, 1956

A 22 h 57, le GCA ...[C] observa un objet à 30 miles à l'Est de la station voyageant vers l'Ouest à 2000-4000 miles/h. L'objet dispparut de l'écran 2 miles à l'Est de la station et apparut immédiatement sur l'écran 3 miles à l'Ouest de la station où il dispparut 30 miles à l'Ouest de la station sur l'écran. Le personnel de la tour à .... [C] signala au GCA qu'une lumière brillante était passée au-dessus du champ d'Est en Ouest à une vitesse terrible à environ 4000 pieds d'altitude. Au même moment le pilote dans l'appareil à 4000 pieds d'altitude au--dessus de .... [C] signala une lumière brillante fonçant sous son appareil et voyageant d'Est en Ouest à une vitesse terrible. A ce moment le GCA .... [C] vérifia avec le GCA de la station RAF .... [A] pour déterminer si des observations inhabituelles se produisaient. Le GCA ....[A] alerta [l'] AAA stationnée à ....[A] et le GCA....[B] pour chercher des cibles inhabituelles.

Les infos suivantes sont les observations faites par cette station radar, le personnel de la tour et au sol, placées en format requis par l'AFR 2000-2 :

  1. Description des objet(s) :
    1. Lumières rondes et blanches
    2. 1 observateur depusi le sol déclara que lors de la 1ère observation l'objet faisait à peu près la taille d'une balle de golf. Alors que l'objet continua à voler il devint une "tête d'épingle".
    3. La couleur était blanche.
    4. 2 de l'observation au sol, nombre indéterminé de blips apparaissant et dispparaissant sur les écrans radar.
    5. Aucune formation en ce qui concerne les observations radar. Les observateurs au sol ont indiqué 1 lumière blanche rejointe par 1 autre et les 2 ont disparu ensemble en formation.
    6. Aucuns détails ou caractéristiques autres que la lumière blanche. (C) tels que vus par les observateurs au sol et le radar GCA ont la caractéristique de voyager à des vitesses terribles puis de s'arrêter et de changer immédiatement de trajectoire.
  2. Description de la trajectoire des objets :
    1. Des observateurs au sol regardèrent le ciel et virent l(es) objet(s). La station de la RAF ...[A] GCA fut alertée par ...[C] GCA à la recherche de cibles inhabituelles.
    2. Les observateurs au sol estimèrent les objets entre 20 et 2500 pieds d'altitude et se trouvant en direction Sud-Ouest. L'objet s'arrêta et adopta immédiatement une direction vers l'Est. La GCA de la station RAF ...[A] et le Centre de Contrôle de Traffic Aérien signale un repérage radar depuis 6 miles à l'ouest jusqu'à environ 20 miles au sud-ouest où la cible s'arrêta et adopta une position stationnaire pendant 5 mn. La cible adopta alors une direction nord-ouest dans la Station et s'arrêta à 2 miles au nord-ouest de la Station. ...[A] GCA signale que 3 à 4 cibles supplémentaires faisaient de même. Les radars signalèrent ces faits des heures plus tard que les observateurs au sol.
    3. Les observateurs au sol ne signalent aucun change d'altitude et les objets dispparurent en direction de l'Est. Les dispositifs radar n'indiquèrent aucun facteurs de disparition définis autres que les cibles disparaissant de leurs écrans à approximativement 03:30 GMT le février août.
    4. La trajectoire de vol était droite mais jerky avec l'objet s'arrêtant instantanément puis continuant. Les manœuvres suivaient le même motif à l'exception de 1 objet qui fut observé "verrouiller" sur un chasseur envoyé par la RAF et qui suivit toutes les manœuvres de l'appareil de chasse à réaction. De plus, le Centre de Contrôle de Traffic Aérien de ...[A] observa l'objet à 17 miles à l'Est de la Station effectuant une trajectoire de vol rectangulaire aigüe. Cette manœuvre n'était pas menée par une trajectoire circulaire mais sur des angles droits à des vitesses de 600 à 800 miles/h. L'objet s'arrêtais et repartait avec une rapidité stupéfiante.
    5. Les objets disparurent simplement.
    6. Les objets furent observés de manière intermittente par les radars de la Station RAF....[A] de 03:10 à 10 03:30.
  3. Moyen d'observation :
    1. Sol-visuel, air-electronic and ground-electronic. Ground-electronic equipment was TS-ID, CPS 5, and CPN4 radars. Air-electronic was A-l airborne radar equipment in ....jet aircraft. Type of aircraft, Venom, operating out of RAF Station .... .
  4. Heure et date de l'observation :
    1. Eté 140010Z through 140330Z.
    2. Night (sky clear and nin/th of clouds ? moonlight).
  5. Localisation des observateurs : Station RAF .... [A] 52o24'N 0o33'E.
  6. Conditions météo et winds-aloft aux heures et lieux des observations :
    1. Ciel clair jusqu'à 0300Z peu après parsemé de nuages à 3500 pieds.
    2. De minuit jusqu'à 0600Z le vent de surface fut de 230 ° à 15 noeuds ; 6000 pieds 290 ° à 24 noeuds ; 1000 pieds 290 ° à 35 noeuds ; 16000 pieds 290 ° à 45 noeuds ; 20000 pieds 290 ° à 53 noeuds ; 30000 pieds 290 ° à 62 noeuds ; 50000 pieds 290 ° à 75 noeuds.
    3. Plafond sans limite.
    4. Visibilité de 0001Z à 04000Z était de 10 miles nautiques. (F) 1/10ème du ciel couvert à 0300Z.
  7. Les observateurs au sol signalent un nombre inhabituel d'étoiles filantes dans le ciel. Indiquent par la suite que les objets n'étaient sûrement pas des étoiles filantes car elles n'avaient pas de traînées derrière elles comme c'est habituel dans ce genre d'observations.
  8. Une interception est entreprise par un chasseur à réaction britannique en alerte par le contrôle de secteur de .... [A]. On pense que l'appareil était un Venom. L'appareil survola la station de la RAF ....[A] et vu dirigé vers une cible sur le radar à 6 miles à l'est du terrain. Le pilote indiqua avoir une lumière blanche brillante en vue et qu'il allait investiguer. A 13 miles à l'ouest il signala avoir perdu la cible et la lumière blanche. Le RATCC de ....[A] le dirige vers une cible 10 miles à l'est de ....[A] et le pilote indique avoir une cible sur radar et qu'il "verrouillait". Le pilote signala avoir perdu la cible sur son radar. Le RATCC de ....[A] signala indique qu'alors que le Venom dépassait la cible sur le radar, celle-ci commença à prendre en chasse le chasseur amical à son arrière. Le RATCC demanda au pilote qu'il confirme cette prise en chasse. Le pilote confirma et indiqua qu'il allait essayer de faire un cercle et de se trouver derrière la cible. Le pilote indiqua être incapable de "faire bouger" la cible hors de son arrière et demanda de l'aide. Un Venom supplémentaire fut envoyé depuis la station de la RAF. Le pilote d'origine indiqua : "la cible la plus claire que j'ai jamais vue sur radar." La cible disparut et le 2nd appareil d'établit pas de contact. Le 1er appareil revint à sa station en raison du manque de carburant. Le 2nde Venom fut dirigé vers d'autres cibles radar mais fut incapable d'établir un contact. Peu après, le 2nd chasseur rentra à sa station en raison de défaillances techniques. Aucune autre activité d'interception ne fut entreprise. Toutes les cibles disparurent des écrans vers 03 h 30 (Z).
  9. D'autres appareils qui se trouvaient dans la zone furent correctement identifiés par radar et les journaux de vol comme étant amicaux. L'ensemble du personnel interrogé et des journaux du RATCC prête réalité à l'existence de phénomènes volants inexplicables près de ce terrain d'aviation en cette occasion. Pas une Base Aérienne ; cependant, les contrôleurs sont expérimentés et les compétences techniques furent exploitées dans des tentatives pour déterminer ce qu'étaient simplement les objets. Lorsque la cible s'arrêtait sur l'écran, le MTI fut utilisé. Cependant, la cible apparaissait toujours sur l'écran. L'ensemble des observateurs au sol et les rapports d'observateurs à ...[C] s'accordent sur les couleur, manœuvre et forme de l'objet. Mon analyse des observations est qu'elles étaient réelles et non des figments de l'imagination. Le fait que 3 dispositifs radar repérèrent les cibles simultanément est certainement concluant quant au fait qu'une cible ou un objet se trouvait dans les airs. Les manœuvres de l'objet étaient extraordinaires ; cependant, le fait que les observations radar et visuelles depuis le sol aient été faites sur son accélération rapide et ses arrêts brusques prête certainement crédit au rapport. Il n'est pas considéré que ces observations aient été d'origine météorologique ou astronomique.

Les éléments sur les observations de ...[C] livrés au début du récit précédent sont typiques ; 3 autres cibles radar détectées par cette station se comportèrent d'une manière semblable et des tentatives d'interception fait de 21:30 à 22:15 par un appareil à réaction américain T-33 furent infructueuses.

Une analyse de ce cas du point de vue d'une propagation anormale possible fut effectuée et apparaît en chapitre 7.

Conclusions

Au regard des observations radar multiples impliquées dans ce cas, toute explication conventionnelle pour les événements rapportés semblerait nécessiter une sorte de propagation radar anormale. Comme indiqué dans le chapitre 7, la preuve d'une propagation anormale dans ce cas est plutôt incertaine. La disparition temporaire de la cible alors qu'elle sembla survoler le ...GCA [C] est assez suggestive d'une propagation anormale. La météo globalement claire fut conductive de la formation d'une stratification atmosphérique qui cause la propagation anormale, bien que it by no means follows that such formation would have actually occurred. In this connection, l'apparente quasi-coincidence entre l'apparence de nuages brisés (03:30) et la dispparition des cibles radar (03:30 GMT) pourrait être significative.

D'un autre côté doivent être mis en balance les mouvements généralement continus et cohérents des pistes radar signalées par ...[A], qui ne sont pas tous typiques de fausses cibles radar causées par une propagation anormale. De plus, certaines des manœuvres signalées dans la lettre du contrôleur radar comme ayant été exécutées par l'ovni sont extrêmement improbables à dupliquer par une fausse cible, en particulier stopper et assuming une nouvelle trajectoire après avoir suivi l'appareil d'interception pendant un moment. Les commentaires de l'officier de la Force Aérienne qui préparèrent le message ovni reproduit précédemment sont également significatifs.

Dans une 1ère enquête de l'Air Force il fut suggéré que les observations visuelles puissent avoir été causée par les météores Perséides. Cependant, comme l'indique le docteur Hynek, consultant de l'Air Force :

Il semble très improbable, par exemple, que les météores Perséides puissent avoir été la cause des observations, en particulier au regard des déclarations des observateurs que les étoiles filantes étaient exceptionellement nombreuses ce soir-là, impliquant ainsi qu'ils étaient capables de distinguer les 2 phénomènes. De plus, si quelque crédit peut être accordé aux manœuvres des objets tels qu'observés visuellement et par radar, l'hypothèse du météore doit être exclue.

Le Dr. Hynek remarqua également :

La déclaration selon laquelle les radars signalèrent l'intervention de ces faits des heures après les observateurs au sol nécessitent une clarification dans la mesure où elle contredit d'autres portions du rapport qui indicate que au moins à certains moments les observations visuelles et radar étaient simultanées.

En rétrospective il apparaît que ce que la déclaration en question aurait pu signifier impliquer était que les radars avaient continué à signaler des cible(s) après que le contact visuel ait été perdu ; la déclaration n'implique nécessairement qu'aucunes observations simultanées radar-visuel n'aient eu lieu.

En conclusion, bien que des explications conventionnelles ou naturelles ne puissent être exclues, leur probabilité semble faible dans ce cas et la probabilité qu'au moins 1 cas d'ovni authentique ait été impliqué semble honnêtement élevée.