Enquête sur le terrain

Velasco, Jean-Jacques: Journal of Scientific Exploration, vol. 4, n° 1, 1990, p. 27, 1990

La gendarmerie de Draguignan fut d'abord alertées par les voisins du témoin. Le site fut visité par un officier le vendredi 9 janvier vers 11 h 30.

Les traces physiques furent observées, le témoin fut interrogé, des photographies furent prises, et des échantillons de sol furent recueillis selon les procédures standards de police. Quelques jours plus tard ces échantillons furent en fait transmis au GEPAN tandis que les échantillons végétaux furent envoyés à un laboratoire de l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA).

Peu de temps après des échantillons complémentaires furent recueillis à la demande des laboratoires d'analyse, comme suit :

  1. des échantillons végétaux de référence, recueillis par la Gendarmerie le 23 janvier, et
  2. une série complète d'échantillons végétaux recueillis par le GEPAN lui-même le 17 février.

La décision d'intervenir fut prise par le GEPAN parce que ce cas particulier présentait 2 types d'information qui pouvaient être confrontés et corrélés, à savoir le signalement de l'unique témoin et les traces physiques observées sur le site. Le GEPAN n'enquête habituellement pas sur des cas lorsqu'une seule source d'information est présente parce que dans de tels cas l'enquêteur est incapable de faire des comparaisons et des inférences parmi des données venant de canaux différents.

Sous la méthodologie utilisée par le GEPAN, à chaque type d'information disponible correspond un ensemble approprié de techniques d'analyse. Des traces physiques ne constituent un canal d'information utile dans la mesure où l'analyse peut être menée avant que ces effets physiques se sont dissipés. Parmi d'autres prérequis cela implique de sécuriser le site et obtenir des échantillons rigoureusement contrôlés dans des conditions météo normales. Ces prérequis minimaux se trouvèrent satisfaits dans le cas de Trans-en-Provence : En conséquence le GEPAN procéda à son enquête complète.