Derek Dempster

En 1956, devant des cartes du monde, Dempster note une observation du 30 juin s1"An Introduction to FSR Magazine", FSR, 2007
En 1956, devant des cartes du monde, Dempster note une observation du 30 juin    s1"An Introduction to FSR Magazine", FSR, 2007

Dempster espère avoir sa place dans l'Air Force à Cambridge, mais tant d'hommes étant sortis de l'uniforme à cette époque, qu'en 1947 il quitte l'Air Force pour retourner dans sa maison familiale à Tangers (Maroc). En l'année suivante il devient pilote d'essai au premier âge des avions à réaction britaniques ; à partir de cette année-là, il est avec l'escadron 604 basé à North Weald. Il pilote initialement des Vampires puis passe sur des Meteors de Gloucester, et prend aussi un transfert spécial chez la force aérienne auxiliaire pour lui permettre de piloter des spitfires.

Dempster écrit pour Reuters et le magazine The Airplane de par position privilégiée de pilote d'essai à l'âge d'or du développement des appareils britanniques. Le commandant de son escadron, le capitaine de groupe de l'Escadron 601 l'informe qu'un poste est devenu disponible comme correspondant sur les affaires aériennes pour le Daily Express. Dempster saisit ce poste mieux payé et en ce milieu des années 1950s il ne faut pas attendre longtemps avant que les signalements de soucoupes volantes arrivent sur son bureau. Ils incluent notamment une observation d'un pilote à son vieil escadron de North Weald. Dempster trouve son intérêt dans la montée des soucoupes volantes, et il n'est donc pas surprenant qu'il soit nommé pour faire la critique du nouveau livre sensationnel de George Adamski, Flying Saucers Have Landed. Par ce biais, il établit contact avec Desmond Leslie et Waveney Girvan.

À cette époque le questionable safety record du 1er avion à réaction au monde à transporter des passagers, le Comet construit par les Britanniques, devient un sujet avec Lord Beaverbrook au Daily Express. Dempster se retrouve à adopter la position de principe de ne pas condamner la ligne aérienne nationale de la BOAC pour avoir cloué au sol l'appareil contre l'avis "express" de son propriétaire, Beaverbrook et quitte Fleet Street. Sa perte de travail de correspondant coïncide avec la naissance imminente de la FSR. Dempster se retrouve installé dans un bureau des éditeurs Werner Laurie, dans Doughty Street, comme premier rédacteur de la FSR.

Toute l'installation du début de la FSR est située au cœur de la ville de Londres. À ses côtés sont les tout premiers volontaires, Girvan (éditeur), Lewis Barton (rédacteur-en-chef du magazine illustré This Weekly), l'honorable Brinsley LePoerTrench (qui vendait des advertising space dans des magazines et était un futur membre de la chambre des Lords), Charles Bowen (accountant à l'embassade d'Afrique du sud), Denis Montgomery (bibliothécaire), Gordon Creighton (diplomate) fournissent un matériel traduit pour les 3 numéros à venir.

Dempster se souvient :

Nous nous réunissions à Westminster, Caxton Hall près de Scotland Yard. Nous pensions que ces choses venaient de l'espace, et nous tentions de le prouver par la science. Nous avions des alliés comme Peter Horsley, qui avait été Commandant de Poste à North Weald et était alors Ecuyer du Prince Philip. Nous reçûmes aussi une collaboration de Henry Chilsory qui était le successeur de Horsley. Les 2 hommes avaient un véritable intérêt à garder le Palais informé sur les soucoupes volantes et nous avions l'habitude d'échanger des dossiers avec eux.

Il y avait aussi un shorthand writer pour Lord Mountbatten nommé Dan Lloyd qui était un ancien de la Marine Royale, il était aussi très intéressé par les histoires de soucoupes volantes et partageait cet intérêt et de nouveaux éléments de recherche avec Mountbatten. On dit à l'époque que Mountbatten gardait des albums de photographies d'ovis pour les montrer aux visiteurs sur le pont des navires de guerre lorsqu'il était en mer.

Je rencontrais George Adamski à cette époque, et je pus voir comment tout le monde était enclin à suivre des gens comme lui qui proclamait avoir voyagé jusqu'à Vénus. J'étais moins sûr de lui, et souhaitait rester objectif. Nous vivions alors d'espoir et d'attente. Nous sommes restés cloués au sol, en partie en raison des activités de la frange lunatique qui commençait à s'attacher à l'ufologie. Je dus quitter la FSR en raison de l'effet qu'elle eut sur mes relations commerciales dans l'industrie de l'aviation s2Extrait d'une interview de 2007 < FSR.