Canulars et erreurs

Alors que les journaux publiaient toujours quelques signalements d'ovnis apparemment authentiques ? Souvent ensevelis dans un meli melo d'absurdités superficielles ? le type d'histoires qui firent les titres après le 8 juillet fut celui du type que le lecteur trouva impossible de prendre au sérieux. Quand le signalement n'était pas un canular out-and-out, c'était une erreur dont l'évidence être presque gênante. Une de ces erreurs, qui reçu la plus grande publicité possible, trouva ses origines près de Roswell, au Nouveau-Mexique, lorsqu'un fermier nommé William W. ("Mac") Brazel découvrit l'épave d'un disque sur son ranch près de Corona, début juillet. Après avoir entendu les actualités parler de signalements de soucoupes volantes, Brazel, qui avait entreposé des morceaux du disque dans une grange, prévint le Bureau du Sheriff à Roswell, qui, à son tour, en avertit le major Jesse A. Marcel, du bureau du renseignement du Terrain de l'Armée de l'Air de Roswell. Les restes du disque furent emportés au Terrain de Roswell pour examen. A travers une série de maladresses et de gaffes au niveau des relations publiques et un désir de la presse d'inventer un disque écrasé si aucun n'était assez aimable pour s'écraser de lui-même, l'histoire fut décuplée hors de toutes proportions, titrant Un disque écrasé trouvé au Nouveau-Mexique.

Selon AP le 8 juillet, le lieutenant Walter Haut, officier de relations publiques, fit une annonce de la découverte : Les nombreuses rumeurs concernant le disque volant sont devenues réalité hier lors que le bureau du renseignement du 509ème Groupe de Bombardiers de la 8ème Air Force, du Terrain Aérien de l'Armée de Roswell, a eu la chance d'entrer en possession d'un disque par le biais de la coopération de l'un des ranchers locaux et du bureau du sheriff du comté de Chavez. Cette déclaration insouciante fit l'effet d'une bombe atomique ; les résultats furent immédiats. Alors qu'un déluge de journaux arrivait à la base aérienne pour obtenir plus d'informations, une expédition de recherche fut envoyée pour racler le site d'atterrissage à la recherche d'autres fragments ; les restes recueillis de quoi-qui-se-fut-écrasé sur le ranch de Brazel furent emportés aux quartiers-généraux de la 8ème Air Force à Fort Worth, au Texas. Là, le brigadier-général Roger M. Ramey tenta de clarifier les choses en commençant par expliquer que personne n'avait en fait vu l'objet dans les airs ; que les restes étaient d'une construction fragile ; qu'ils étaient composés en partie de feuille métallique ; et, finalement, qu'il s'agissait de l'épave d'un appareillage météo de haute altitude. L'adjudant Irving Newton, un prévisionniste météo de la Station Météo de Fort Worth, avait identifié le "disque" écrasé comme étant les restes d'un équipement météo largement utilisé par les stations météo dans tout le pays lorsqu'ils envoyaient des ballons en l'air pour mesurer les directions et vitesse du vent. Il reste la possibilité qu'une expérience super-secrète de ballon en haute-atmosphère se soit écrasée près de Corona, ce qui aurait expliqué l'ensemble de la confusion et du secret impliqué dans sa découverte n1NDT: C'est effectivement l'explication que fournira un rapport de l'USAF sur l'affaire en 1994, en désignant le projet Mogul de détection d'explosions nucléaires russes.

Que l'image d'équipement de ballon largement reprise par la presse ait effectivement été une photographie des fragments récupérés reste une question, mais les journalistes auraient dû être sur leurs gardes : d'autres incidents semblables avaient déjà été rapportés, comme la découverte plusieurs jours avant de l'appareillage météo à Circleville, dans l'Ohio. L'incident du Nouveau-Mexique créa un tumulte à Washington, et on rapporta que de hauts responsables de l'Army Air Force avaient delivered a blistering rebuke aux portes-paroles du Terrain de Roswell pour avoir entretenu la confusion. Mais les dégâts avaient déjà été faits et le jour suivant "Une autre soucoupe descendue" était typique des titres trouvés dans les journaux américains.

Les canulars et les plaisanteries were taking up just as much news space. Un des premiers canulars admis fut créé par un pilote de Los Angeles, Vernon Baird, qui avait rapporté avoir rencontré le 6 juillet une floppée de yo-yos volants alors qu'il volait au-dessus de Bozeman, dans le Montana. Un des "yo-yo" de Baird got caught in his prop-wash and came apart like a clam, spiraling to the earth below. L'histoire elle-même came spiraling to the earth very soon after when Baird admitted that he had made it up while blowing the breeze around the hangar.

D'autres eurent des problèmes considérables ? Plus de problèmes que d'avoir simplement monté une histoire tirée par les cheveux : ils construisirent les disques to go with it. Un de ces ersatz platters vint s'écraser dans le jardin d'un prêtre de Grafton, dans le Wisconsin ; il fut rapidement identifié comme une scie circulaire. Dans l'est de Saint Louis, dans Illinois, quelqu'un envoya un certain nombre de disques de papier pressé de 11 pouces voguant depuis le haut d'un toit ; ils furent par la suite identifiés comme des locomotives packing washers. Plus objets plus sophistiqués furent fabriqués et envoyés monter à Shreveport, en Louisiane ; à Black River Falls, dans le Wisconsin ; et à Clearwater, en Floride. Un appareil de 30 pouces qui atterrit dans un jardin de Hollywood la nuit du 9 juillet fut l'objet d'une couverture considérable par la presse lorsque le découvreur ajouta à sa déclaration une récomprense de 1000 $, et alors que le coupable à l'origine du canular de Hollywood ne fut pas identifié, 4 adolescents de Twin Falls, dans l'Idaho, admirent facilement leur rôle dans un canular semblable le jour suivant, lorsque la situation commença à ne plus être maîtrisée, des officiers du Renseignement de l'Armée ayant confisqué le "disque" et entâmé une enquête intensive.

Un des canulars qui resta indétecté pendant plus de 20 ans sera découvert par le Dr. James McDonald au moment où seront écrites ces lignes (voir le cas 613 dans la chronologie ; l'information fut reçue après que la chronologie a été préparée). En vérifiant un certain nombre de signalements de 1947, le Dr. McDonald découvrit que le signalement de Fred Cloud, qui vit un objet s'élever hors des nuages d'un orage au-dessus de Raleigh en Caroline du Nord, le 7 juillet, était le résultat d'une plaisanterie par un "ami" non identifié. Sachant que Cloud avait fait un vol ce jour-là, cet "ami" avait inventé l'histoire lorsqu'il rencontra un journaliste qu'il connaissait et l'histoire parût dans de nombreux journaux de Caroline du Nord le lendemain, au grand embarras de Cloud. Cloud, dont le prénom était en fait Fayette, et non Fred, tenta d'expliquer aux journaux que l'histoire était fausse, mais ceux-ci refusèrent de publier un démenti ultérieur du signalement d'origine.