Les objets volants non-identifiés furent signalés en premier après la guerre en Suède à l'été 1946, et il y eut
pendant des mois un nombre considérable d'observations prétendues,
principalement en Suède, mais aussi quelques-unes en Norvège, Finlande et Allemagne. Les descriptions données
étaient habituellement d'une certaine sorte de missile sans ailes à très haute vitesse, circulaire ou en forme de
cigare, émettant parfois des lumières
brillantes, et parfois du son. Les rapports attirèrent une attention considérable dans la presse, où les objets
devinrent connus sous le nom de "fusées fantômes" ou "bombes spectres." Les
signalements s'éteignirent après l'été 1946, et très peu sont apparu depuis la fin de cette année.
Le 1er signalement d'une "soucoupe volante" vint des Etats-Unis en
juin 1947; le nom surgit parce que l'observateur (M. K. Arnold de Boise, Idaho) décrivit ce qu'il avait vu comme un
disque semblable à une soucoupe. Le rapport reçut beaucoup de publicité, et fut rapidement suivi de
nombreux autres. Depuis lors, des signalements d'observations ont été fait par intervalles en grands nombres,
principalement aux Etats-Unis, mais aussi de certaines autres parties du monde,
dont la Grande Bretagne, où il y eut une manifestation notable durant l'été et
l'automne 1950. Les objets signalés sont devenus populairement connus sous le titre générique de "soucoupes volantes", mais les descriptions données ont inclu
non seulement des objets volants à l'apparence de disques du type "soucoupe" d'origine, mais aussi des
torpilles sans ailes ou des corps en forme de cigare,
des objets sphériques ou en forme de ballon, et des
phénomènes lumineux de types divers.
Les observations signalées ont été presque exclusivement visuelles ; des signalements de sons quelconques
associés ont été rares. En aucun cas un élément tangible, matériel ou objectif n'a été soumis. Il est par
conséquent extrêmement difficile, si ce n'est impossible, d'arriver à quoi que ce soit comme une preuve scientifique de la nature des phénomènes.
Examen des éléments antérieurs
Une investigation systématique et étendue de
l'ensemble des incidents signalés aux Etats-Unis a été menée entre 1948 à 1950
par l'U.S.A.F., en conjonction avec la Rand
Corporation, le Dr. Hynek, un astronome bien connu de l'Université d'état d'Ohio, et d'autres consultants
spécialistes. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX nous avons été autorisés à étudier
2 rapports (le projet "Sign" et le projet "Grudge") couvrant l'investigation des incidents
jusqu'au début de l'année d'avant. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Sur les observations scandinaves de 1946, le projet "Grudge" rapporte ce qui suit : ? Le Personnel
de la Défense suédoise a mené une étude complète des premiers incidents. Plusieurs milliers de rapports ont fait
l'objet d'une enquête approfondie et ont été cartographiés, avec les conclusions résultantes que tous les éléments
obtenus des observations étaient explicables en termes de phénomènes astronomiques.
Concernant les signalements aux Etats-Unis, le projet "Grudge" cite l'opinion de la Rand Corporation après un examen de 172 incidents : à ce jour, nous n'avons rien
trouvé qui contredirait sérieusement des explications rationnelles simples des divers phénomènes en termes de ballons, appareils conventionnels, planètes, météores, morceaux de papier, illusions
d'optique, plaisantins, signalements
psychopathologiques, et assimilés. En résumant leurs propres conclusions et celles de leurs consultants,
les auteurs du rapport "Grudge" concluèrent au
final que, sur les 228 incidents considérés, 30 doivent être déconsidérés par cause de manque d'éléments
substantiels, tandis que 164 peuvent être expliqués de manière satisfaisante. Pour le reste des 34, contenant des
éléments, il n'y a pas d'explication toute faite apparente, si les éléments sont acceptés comme exacts et fiables.
Lors que les facteurs psychologiques et physiologiques sont pris en considération, l'opinion est exprimée que tous
ces incidents peuvent également être expliqués de manière rationnelle.
Tous les incidents les plus spectaculaires, dont on a fait grand cas récemment dans la presse et les
publications britanniques, ont été complètement expliqués. 2 exemples peuvent être cités. L'incident à Fort
Knox, Kentucky, en janvier 1948, qui causa la mort du lieutenant Mantell, U.S.A.F., est pleinement analysé, et tous les élements recueillis dans le
rapport "Grudge". La conclusion est atteinte que
sans aucun doute et en tout état de cause le lieutenant Mantell rencontra la mort en poursuivant la planète Vénus, qui était d'une luminosité inhabituelle la
nuit en question. Nous avons été informés, en conversation avec un membre de l'équipe d'enquête des Etats-Unis, que le signalement encore plus sensationnel de la découverte d'une
"soucoupe volante" écrasée, remplie des restes d'être très
petits, fut finalement admise être une fabrication
complète par son auteur.
Le rapport "Grudge" inclut une courbe de
"distribution de fréquence" des rapports d'incidents reçus entre mai 1947 à décembre. Ceci montre une
tendance marquée vers des pics dans les quelques semaines suivant immédiatement un incident ayant reçu une grande
publicité, et est intéressant pour indiquer la mesure dans laquelle des observations pourraient avoir une origine
psychologique.
La conclusion finale atteinte par les Américains est que l'ensemble des signalements d'objets volants
non-identifiés pourrait être catégorisé comme étant soit ?
Au cours de l'été et de l'automne 1950 la presse britannique fit une publicité considerable à des
signalements de prétendues observations de corps lumineux voyageant à grande vitesse, généralement après la tombée
de la nuit, mais parfois de jour. Le Ministère de l'Air reçu également un certain nombre de lettres de membres du
public contenant des signalements semblables. Une de celles-ci, d'un chauffeur de locomotive de Derby, qui était
clairement un observateur prudent et précis, donna une excellente description de ce qui était sans aucun doute une
météorite. Nous n'avons pas tenté de
quelconque enquête systématique de l'ensemble des éléments présentés, mais ne pouvons trouver aucune raison de
supposer qu'un quelconque des phénomènes signalés ne puisse être expliqué de manière similaire n1N.D.T.: Ceci est un exemple typique de réductionnisme;
dans certains cas, lorsque les observations furent signalées à approximativement le même moment depuis des
localités largement éloignées, ceci fut sans aucun doute l'explication.
3 incidents furent officiellement signalés par des officiers expérimentés de stations de la R.A.F.. Ceux-ci ont fait l'objet d'enquêtes aussi détaillées que possible en ce qui concerne des
rapports d'observations visuelles.
Le le lendemain, le pilote d'un Meteor rapporta, une fois
atterri à Tangmere qu'à 14 h 30, qu'alors qu'il volait à 20 000 pieds en direction de l'est au-dessus de la zone
de Portsmouth, il avait observé un objet voyageant à très grande vitesse sur une course réciproque, entre 1000 et
2000 pieds au-dessus de lui et environ à 1200 yards à tribord. Il décrivit l'objet comme circulaire et d'apparence
métallique brillante. Il ne put donner aucune estimation réelle de sa vitesse, mais pensa qu'elle devait être
d'environ 800 nœuds. Il l'observa pendant 15 s environ, période durant laquelle il avait regardé away to port and
back, n'ayant aucune difficulté à retrouver l'objet à nouveau. Tangmere fit des demandes à la station radar de Wartling, et fut informée que, à peu
près au même moment que celui du signalement du pilote, le Contrôle en Service
et 3 opérateurs radar avaient observé une
réponse inhabituelle sur le P.P.I., qui semblait être dû à une cible se déplaçant entre 1300 et 1650 noeuds,
approchant d'abord puis s'éloignant de la station. Le Contrôleur indiqua que la réponse avait l'air d'être très
épaisse, laissant plus de rémanence derrière qu'une réponse habituelle. L'opérateur, observant sur un écran
distinct, dit qu'elle était mince, courte et plus faible qu'un appareil, et qu'une série de
"fenêtres" apparût dans l'espace entre les points successifs. La trajectoire de recul de la cible radar ayant pu correspondre avec la trajectoire
de l'objet rapportée par le pilote du Meteor, toutes les personnes
concernées furent interrogées par un membre de la Branche de Recherche du Commandement de Chasseurs, dont les
données ci-dessus ont été extraites du rapport. Il fut établit qu'il y avait en fait une incohérence de 10 mn
entre les moments des 2 signalements, qui furent estimés comme individuellement précis à ± 1 mn. Il doit
par conséquent être conclu qu'il n'y avait aucun lien entre la réponse P.P.I. inhabituelle et l'observation
visuelle du pilote. Nous pensons que la réponse radar peut-être expliquée très simplement comme
due à l'interférence d'un autre émetteur, un phénomène ayant souvent été observé, et décrit en détail en annexe A.
Il est impossible d'être totalement affirmatif quant au rapport du pilote. En supposant qu'il ne fut pas
simplement la victime d'une illusion d'optique, l'explication la plus probable, qui est confirmée par sa
description de l'objet comme étant "circulaire," impliquant un corps sphérique, est qu'il a vu un ballon météorologique et a grandement sur-estimé sa vitesse. Nous ne pouvons
trouver aucune raison quelle qu'elle soit d'adopter une quelconque hypothèse moins simple.
Les 2 incidents restants furent signalés par le Royal Aircraft Establishment de Farnborough, et les officiers
concernés furent interrogés par les membres de cette Session de Travail. Le lieutenant/F Hubbard, un pilote expérimenté, dit que le mercredi 14 août à 11:27, lui et 2 autres
officiers sur le terrain d'aviation entendirent un bruit de ronflement subdued, comme un moteur Diesel, qui les
amena à chercher dans le ciel au-dessus d'eux. Le temps était beau et la visibilité bonne. Les 2 autres officiers
ne virent rien, mais le lieutenant/F Hubbard, qui était le seul à porter des lunettes de Soleil, indique avoir vu presque directement au-dessus de
lui au premier regard, un objet qu'il décrit comme un disque plat, de couleur gris perle léger, d'environ 50 pieds
de diamètre à une hauteur estimée de 5000 pieds. Il indiqua qu'il le garda sous observation pendant 30 s, période
durant laquelle il voyagea, à une vitesse estimée de 800 à 1000 miles/h, orienté vers les 100°, exécutant une
série de S-turns, oscillant de sorte des reflets de lumières vinrent de différents segments alors qu'il se
déplaçait. Nous n'avons aucune raison de douter que le lieutenant/F Hubbard a honnêtement décrit sa propre
impression de ce qu'il a vu, mais nous trouvons impossible de croire qu'un appareil particulièrement non
conventionnel, de vitesse exceptionnelle, ait pu
voyager sans grande altitude, au milieu du matin d'un bel été, au-dessus d'un quartier peuplé et concerné par
l'air comme Farnborough, sans attirer l'attention de plus de 1 observateur. Nous concluons que soit le
lieutenant/F Hubbard a été la victime d'une illusion d'optique, soit qu'il a observé un appareil de type relativement normal et
s'est laissé abuser sur sa forme et sa
vitesse.
Le lieutenant/F Hubbard fut également concerné dans l'autre incident, lorsque, le jeudi 5 septembre, il se tenait sur la tour d'observation avec 5 autres officiers, regardant au sud en anticipation of
the display by the Hawker 1081. Le ciel était obscurci à peu près aux 3/8èmes, avec une base nuageuse de strato-cumulus à 4000 pieds. A à
peu près le même moment ils virent tous, à une distance estimée de 10 à 15 miles, un objet qu'ils décrivirent
comme étant un disque plat, de couleur gris perle léger, et d'à peu près la taille d'un bouton de chemise.
Ils l'observèrent tous suivre une trajectoire de vol rectangulaire, consistant une succession de "chutes de feuille
morte," un autre étirement horizontal, et ainsi de suite ; finalement il plongea vers l'horizon à grande vitesse. Le schéma fut estimé être
exécuté quelque part au-dessus de la zone de Guildford-Farnham. Le lieutenant/F Hubbard était convaincu que
les objets qu'il vit en ces 2 occasions étaient identiques ; les autres observateurs s'accordèrent sur le fait que
le 2nd objet correspondait à la description qu'ils avaient donnée du 1er. Nous n'avons
aucun doute que tous ces officiers ont en fait vu un objet volant d'un type ou d'un autre. Nous ne pouvons,
cependant, au regard des éléments d'identification de cet objet, qui n'a été vu qu'à longue distance, with the
earlier one as of any value whatever. De plus, nous trouvons à nouveau impossible de croire qu'un appareil non
conventionnel, manoeuvrant pendant un certain moment au-dessus d'une zone peuplée, n'aurait pas pu attirer
l'attention d'autres observateurs. Nous concluons que les officiers ont en fait vu quelque appareil relativement
normal manoeuvrant à une distance visuelle extrême, et ont été amenés par le signalement précédent à penser qu'il
représentait quelque chose d'anormal – un exemple intéressant d'un signalement en induisant un autre. Nous
sommes renforcés dans cette conviction par le vécu de l'un de nos numéros (le Chef d'Escadrille Formby, de la R.A.F.) relatée en annexe B et qui illustre la facilité avec laquelle des
identifications erronnées pourraient être faites, même par des observateurs expérimentés.
Conclusions et recommandations
Lorsque le seul matériel disponible est une masse d'éléments purement subjectifs, il est impossible de donner
quoi que ce soit approchant une preuve scientifique que les
phénomènes observés sont, ou ne sont pas, causés par quelque chose d'entièrement nouveau, tel qu'un appareil
d'origine extraterrestre, développé par des êtres nous étant inconnus selon des lignes plus avancées que tout ce
dont nous pouvons avoir idée. Nous sommes, cependant, convaincus que ce volume des observations rapportées ne
nécessite pas une telle explication, et peut être expliqué plus simplement. Il existe un très vieux principe
scientifique, généralement attribué à William d'Occam, qui indique que
l'hypothèse la plus probable est la plus simple nécessaire à
expliquer les observations. Nous pensons que ce principe devrait être appliqué au cas présent, et en
conséquence conclure que toutes les observations signalées étaient dûes à l'une ou l'autre des causes suivantes :
?
Phénomènes astronomiques ou météorologiques de types
connus.
Nous considérons qu'aucun progrès ne sera fait en tentant une enquête plus poussée sur des éléments non-coordonnés
et subjectifs, et que des résultats catégoriques ne pourraient être obtenus qu'en organisant à travers tout le pays,
ou le monde, une observation continue des cieux par un réseau co-ordonné d'observateurs visuels, équippés
d'appareils photographiques, et aidés d'un réseau de stations
radar et détecteurs de sons. Nous devrions
considérer ceci, sur la base des éléments disponibles jusqu'ici, comme une entreprise singulièrement vaine. Nous
recommandons en conséquence très fortement qu'aucune autre investigation des phénomènes aériens mystérieux rapportés
ne soit entreprise, à moins et tant que des éléments matériels ne deviennent disponibles.
Metropole Buildings, W.C.2.
Annexe A
Une note sur une réponse radar inhabituelle par M. G. E. G. Graham, D.S.I. 1
En référence à une réponse inhabituelle observée à Wartling le samedi 1 juin, il est suggéré que le signal
observé fut reçu directement d'un autre émetteur radar, peut-être embarqué, dans la région de
Portsmouth-Ile de Wight. Celui-ci sera appelé émetteur "occidental".
En supposant que les pulsations de modulation de l'émetteur "occidental" soit isochronique avec celles du dispositif
de Wartling, et que la pulsation du premier intervenait toutes les, disons, 1 à 2 millisecondes moins le temps des
transmissions plus tard que celle du dernier, le signal reçu aurait été visible sur l'affichage P.P.I. De plus, à
moins que l'émetteur "occidental" soit très éloigné il est probable que le signal reçu ait été de grande amplitude et
serait donc, comme indiqué dans le rapport, apparu très épais laissant plus de rémanence derrière qu'une réponse
habituelle.
Il est raisonnable de supposer que les rythmes de répétition mentionnés ci-dessus ne seraient pas restés identiques
pendant plus de quelques secondes. Une dérive relativement petite dans les rythmes de répétition produira un
changement considérable dans l'intervalle de temps entre la pulsation de l'émetteur et l'instant firing of the
receiver time base. Ceci résulterait en un grand déplacement du signal reçu le long du scan, qui serait interprété
comme un mouvement de grande vitesse de la
"cible" en direction radiale. Il sera apprecié que si à l'instant de la 1ʳᵉ observation le rythme de répétition de
l'émetteur "ouest" était supérieur, mais approchant lentement celui du dispositif de Wartling, la "cible" apparaîtrait
stationnaire, et à mesure que le rythme de répétition "ouest" tomberait sous celui du dispositif de Wartling, la
"cible" apparaîtrait to open range rapidly. Il pourrait en outre être noté que l'on s'attendrait à des réflexions
depuis des objets (collines, &c) relativement proches du P.P.I., ce qui pourrait donner l'impression d'"ombres"
entre les points successifs comme cela est décrit dans le rapport.
Annexe B
Une observation de "soucoupe volante" par le Chef d'Escadrille Formby, R.A.F.
Alors the la rifle range à Tipner, Portsmouth, un objet ayant l'apparence d'une "Soucoupe Volante" fut observé au
loin. La visibilité était bonne, ne rêgnant qu'un ciel sans nuages et un soleil éclatant. L'objet fut localisé et observé au télescope
(grossissement x 20), et donna l'apparence d'être un disque brillant circulaire se déplaçant selon une trajectoire de
vol régulière. Ce n'est qu'après que l'observation s'est maintenue pendant plusieurs minutes, et que l'altitude de
l'objet a changé de sorte qu'il ne reflète plus la lumière du soleil
vers l'œil de l'observateur, qu'il fut identifié comme étant un appareil parfaitement normal.