Les habitants d'autres planètes visitent-ils cette Terre ?

William Earth: The Illustrated Silent Friend, 1858
s1Aubeck, C. & Grass, Jesse: Magonia Exchange.
Le texte d'origine
Le texte d'origine

Je propose à cet égard de faire quelques remarques sur ce qui suit : M. Henry Wallace et d'autres personnes de Jay (Ohio), m'ont récemment détaillé ce qui est annexé. Des milliers de cas de ce type sont répertoriés. Ces messieurs déclarent qu'il y a quelque temps par une journée claire et ensoleillée, une ombre fut projetée sur l'endroit où ils étaient ; cela attira nécessairement leur attention vers les cieux, où ils virent en tout et pour tout un grand vaisseau curieusement construit, à pas plus de 100 yards du sol. Ils purent clairement discerner un grand nombre de personnes à son bord, dont la taille moyenne semblait être d'environ 12 pieds. Le vaisseau fonctionnait visiblement à l'aide de roues et autres appareillages mécaniques, dont tous marchaient avaient une précision et un degré de beauté jamais atteint par un quelconque talent méchanique sur cette planète.

Maintenant, je sais que des milliers de personnes vont, à ce récit, crier à la fumisterie, à l'absurdité, à la folie, et compagnie, mais je sais qu'il y en a d'autres milliers qui liront et réfléchiront. C'est pour ces derniers milliers que j'écris. Une fois apparût ici un réformateur célèbre, dont s'éleva parmi le peuple et enseigna une nouvelle doctrine, qui par son caractère raisonnable et sa simplicité, électrifia les cœurs des gens pensants. Mais la partie qui ne pensait pas, et qui haïssait la raison, et les nouvelles idées, l'envoyèrent à la crucifixion. Et ils crucifièrent son corps, mais ils n'avaient pas réussi à crucifier la raison, et les nouveaux faits et idées enseignés.

Au regard, alors, de ce qui précède, je m'aventure à avancer les remarques suivantes : je pense que le temps viendra où tous les habitants de tous les mondes ou planètes du système solaire se visiteront les uns les autres régulièrement lorsque dans la plénitude ou la fructification des choses, un échange d'idées et de produits, visitant et se saluant entre les habitants respectifs de tous les mondes ou planètes, sera courant et universel. Je crois que les grandes aspirations d'une humanité avancée sur cette terre ne vont pas sans une bonne cause et une bonne raison.

Je crois que lorsque les atmosphères respectives vues entourer les différentes planètes dans le système solaire, et en fait, de toutes les parties de l'univers, seront passées dans la plus haute condition d'excellence et de pureté dont elles sont capables, que cela donnera alors vie à une condition plus exaltée et finie de genres et d'espèces, ou habitants. Que toutes les planètes sont aujourd'hui habitées par un type d'êtres adapté à leurs conditions planétaires et électriques respectives est, je pense, certain. Et que les habitants de milliers de ces mondes, qui roulent avec une beauté éternelle à travers toutes les régions sans bornes de l'immensité de l'espace, ont atteint cette condition avancée dans leur être planète, je n'ai aucun doute que ce soit.

Et que ce vaisseau que M. Wallace et d'autres ont vu, était un vaisseau de Vénus, Mercure ou de la planète Mars, en visite d'agrément ou d'exploration, ou pour une autre cause ; je n'en ai pour ma part, avec les éléments en main, que je peux apporter pour l'étayer, pas plus de doute que du fait de ma propre existence. Ceci, ayons à l'esprit, n'était pas un fantôme qui disparût en un clin d'œil, comme tous les fantômes disparaissent, mais un vaisseau aérien guidé, propulsé et orienté à travers l'atmosphère avec le système le plus scientifique et régularité, à près de 6 miles/h, bien que, sans aucun doute, d'après l'apparence de sa machinerie, il ait été capable d'aller à des milliers de miles à l'heure, et qui sait peut-être des dizaines de miles à l'heure. Que peut-il être de plus merveilleux comme illustration, que le Télégraphe Electrique pour relier le vieux monde et le nouveau. Et pourquoi alors, les génies scientifiques d'autres planètes ne pourraient-ils pas en avoir fait autant que les nôtres ?

À côté de cela, si j'en avais la place, je pourrais en tirer un argument sur la condition électrique des médias existant entre les planètes, pour montrer qu'un corps une fois en mouvement à une distance donnée un corps planétaire dans l'espace, se déplacera avec approximativement la vitesse de l'électricité jusqu'à ce qu'il rencontre à nouveau les medias résistant, ou l'atmosphère d'une autre planète ou un corps de l'espace. Que toute cette connaissance, et un million de fois plus, puisse être connue d'êtres exaltés d'autres planètes dans l'espace, je n'en ai aucun doute. Mais comme je le disais, ce vaisseau aérien se déplaça directement loin de la terre, et resta visible, jusqu'à ce que la distance le fit perdre de vue. Ce qui précède est ma conclusion ferme et décidée sur cette question.