T-2

Dans le théâtre de la guerre du pacifique, le général Douglas McArthur autorise le personnel de renseignement à prendre totalement en charge tout personnel ou appareil ennemi écrasé ou capturé. Les experiences de la seconde guerre mondiale forment l'avenir de la mission de renseignement scientifique et technique. Le renseignement T-2, établi le dimanche 1 juillet 1945, entame le mouvement vers une intégration équilibrée entre ingéniérie et renseignement.

Le colonel Howard M. McCoy, en tant qu'adjoint du général George Clement McDonaldMc, Donald George Clement, organise et dirige l'ADRC à Londres (Angleterre). L'effort de l'ADRC implique la traduction, le catalogage, l'indexation et la mise sur microfilms des documents techniques capturés aux allemands.

En 1946, le centre est déplacé à Wright Field et devient la Division des Documents Aériens (Air Documents Division) de T-2, l'organisation succédant au TDL. 300 personnes traitent plus de 1500 tonnes de documents, ajoutant 100000 nouveaux termes techniques à la langue anglaise. La connaissance technique acquise de ces documents révolutionne l'industrie américaine. En plus des avancées dans le domaine de l'aviation, de nouvelles conceptions pour les tubes à vide utilisés dans les communications, le développement de bandes magnétiques utilisées pour les enregistrements et les ordinateurs, les dispositifs de vision nocturne, l'amélioration des carburants liquides et solides, des avancées dans les domaines des textiles, des médicaments et de la conservation de la nourriture sont rendues accessibles aux fabriquants américains.

Le colonel McCoy devient directeur du département T-2 en décembre 1946. La fonction d'origine de l'ADRC est déplacée dans la zone de Washington (DC), devenant le Defense Technical Information Center.

Une étude de T-2 de juillet 1947 article la mission du renseignement aérien technique autour de 3 axes :

  1. Assurer la prévention de toute surprise stratégique, tactique ou technologique de quelque provenance.
  2. Fournir le renseignement nécessaire aux décisions et conseils de commandement concernant la préparation et les opérations aériennes.
  3. Assurer les mesures appropriées de contre-espionnage.
Des ingénieurs de T-2
Des ingénieurs de T-2

T-2 est responsable de la création de création de renseignement aérien ; identifier les appareils étrangers et l'équipement associé pour étude ; recevoir, traduire, et distribuer des documents en langue étrangère; et distribuer des produits finis de renseignement aérien et/ou des données de base, des documents et des équipements lorsque cela est autorisé.

L'organisation de T-2 (plus tard nommé également Technical Intelligence Department ) inclut Analyse, Documents Aériens, les Divisions Photographiques et aussi le Bureau Historique de l'AMC (transféré aux QG de l'AMC en juillet 1947, avec d'autres fonctions hors renseignement). Avec la fermeture de l'exploitation d'éléments et de traductions de documents liés à la 2de guerre mondiale, la section de renseignement technique réduit de taille. En 1950, il ne reste plus que 329 personnes. Aussi, entre 1945 à 1950, l'objectif de la mission a changé.

Bien que l'Air Force ait établi un bureau pour suivre les armes soviétiques dès 1943, celui-ci est resté réduit alors que les priorités étaient les projets allemands et japonais. Constituée d'officiers et de spécialistes de questions techniques, la section T-2 est chargée pendant la guerre et après la victoire des alliés de l'exploitation des technologies allemandes et japonaises et des questions de renseignement dans le domaine aéronautique.

Elle est chargée après la seconde guerre mondiale des projets Overcast et Paperclip.

A la fin des années 1940s, les efforts de renseignement s'accroissent envers la menace technologique émergente représentée par les Russes. T-2 ouvre aussi un bureau en juillet 1947 pour l'étude des ovnis, à l'époque appelés "soucoupes volantes", initialement appelé projet Sign. Le mardi 23 septembre 1947, le général Nathan F. TwiningTwining, Nathan F., signe un document adressé au commandant de l'aviation indiquant que les disques volants constituent un phénomène réel. 18 mois plus tard, il déclare le contraire.

A l'automne mardi 23, le général McDonald recommande que la T-2 ne s'occupe plus que des questions de renseignements.

La section est par la suite nommée responsable de l'étude constituée par le projet Sign, dont elle fut amenée à rédiger une première conclusion pendant l'été l'année suivante. Ce 1er rapport officiel concluera à la probabilité de l'existence de vaisseaux extraterrestres, ce qui ne sera pas du goût des autorités supérieures. Cette estimation de la situation sera rejetée pour manque de preuves par le chef d'état-major.

En l'année suivante le colonel Howard McCoy quitte le commandement de la section T-2.

Fin mai 1951, T-2 devient l'ATIC.

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