Libéralisme

C'est sur les pas de Jean-Baptiste Say, lecteur d'Adam Smith, que se propage et se développe le libéralisme économique. Les propositions de Say conduisent à élargir les libertés économiques — liberté d'entreprendre, liberté de la propriété et des échanges — en réduisant autant que possible les interventions de l'Etat.

En 1936 Keynes réfute la loi des débouchés formulée par Say.

Les héritiers de Jean-Baptiste Say sont, en premier lieu, son fils Horace (1794-1860) créateur de deux journaux et d'une société d'économie politique, et son petit-fils Léon (1826-1896), co-auteur avec Joseph Chailley d'un important Nouveau dictionnaire d'économie politique (1891-1897). Comme Say, ils défendront la liberté commerciale contre le socialisme et le protectionnisme. Avec eux, il faut compter les économistes libéraux, Michel Chevalier, qui fut saint-simonien, Charles Dunoyer, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil (1813-1892), Adolphe-Jérôme Blanqui (1798-1854) et surtout Frédéric Bastiat dont les Harmonies économiques (1851) soutiennent l'idée du libre-échange.

Références :